3e WEEK-END

Samedi 28 septembre • 20h ~ Église protestante de Riquewhir

DOLCE FOLLIA

Le Concert de l’Hostel Dieu (Lyon)

Heather Newhouse, soprano
Franck-Emmanuel Comte, clavecin/direction
Reynier Guerrero & Florian Verhaegen, violons
Aude Walker-Viry, violoncelle
Nicolas Janot, contrebasse
Nicolas Muzy, théorbe / guitare
David Brulay, percussions

D’origine portugaise, la follia est liée au monde populaire. Le principe qui fait son succès est simple : sur une basse répétée obstinément se construisent des variations sans limite à la manière du boogie-woogie moderne. Développée par les Italiens puis par l’Europe entière, elle évolue vers plus de virtuosité sous la plume de Corelli et de Vivaldi. Son esprit devient synonyme de créativité et de liberté.

Les musiques métissées de ce programme nous invitent à un voyage, de la péninsule ibérique au sud de l’Italie, aux sons des follie et tarentelles dont le pouvoir hypnotique n’a d’égal que la folle énergie qui s’en dégage. Le répertoire raffiné des palais y côtoie celui des musiques populaires, que relie le pouvoir hypnotique de la folie qui confine parfois à la frénésie, à la transe.

Dimanche 29 septembre • 17h  ~ Église du couvent de Ribeauvillé

LES QUATRE SAISONS

de Vivaldi & Piazzolla

Concert légèrement mis en espace/scène, avec une élaboration des lumières

Le Concert Idéal
Direction Marianne Piketty
(Paris) – 10 interprètes

La singularité de « Vivaldi-Piazzolla, Saisons : d’un rivage à l’autre » est de faire exister en un même moment musical deux grands maîtres, deux styles, deux époques, deux continents, deux inspirations : l’une pastorale, l’autre urbaine. 

Le dialogue est étonnant, la rencontre est lumineuse, les deux écritures s’étreignent, s’imbriquent, se fondent, finissent par former un seul corps. Un corps qui ne demande qu’une chose, vibrer, se mettre en mouvement et embrasser l’espace. Le corps d’un musicien lorsqu’il n’est pas en fosse, lorsqu’il n’est pas dirigé par un chef, se montre d’une remarquable vivacité ; il est aux aguets, il est animal. On découvre l’acuité des regards, la précision du geste, de chaque signe. Corps, visages, instruments, archets, dessinent les prémisses d’un ballet.

Une effusion musicale où crépitent, comme au coin du feu, les âmes étourdies de Vivaldi et Piazzolla… Superbement, interprété. 
LE MONDE 2019

Une salvatrice bouffée d’oxygène.
La Terrasse, Avignon 2018

Les autres rendez-vous du week-end :

Samedi 28 septembre à 16h :

Aubade : Le Concert Idéal (7 interprètes)

Chapelle de l’EHPAD de la Sainte Famille, Ribeauvillé